vendredi 2 février 2007

De toute évidence, sur second life le meilleur moyen de gagner de l’argent est…le sexe !

Et oui, une fois encore, les phallus sur pattes font avancer la planète.

Loin de moi l’idée de juger du bien ou mal fondé de la chose ; Elle est ainsi et je la constate.

Dans second life, il suffit à un individu (mâle ou femelle dans la vraie vie) de prendre pour avatar une jolie femme, de lui offrir quelques compétences en poses lascives et suggestives et nous voilà parti pour une belle aventure financière.

Le principe est le même que dans la vraie vie. Il suffit d’un podium et d’une barre, un peu de musique et le tour est joué.

Dans la vraie vie, cela n’est pas différent, sauf que…cette fois il ne semble pas y avoir de réseau organisé dans second life.

Plus d’excuses pour les pouvoirs publics pour légiférer et réglementer une activité qui est on ne peux plus humaine.

Pour les grincheux dubitatif, je rappelle à l’envie que dans le règne animal, les femelles acceptes pas mal de chose venant de la part des mâles sur un plan sexuel, pour peu que ceux ci aient quelque chose à proposer en échange (sexe contre nourriture souvent).

Dans la vraie vie les autorités compétentes avancent à chaque fois le même type d’argument ; On ne peut rien faire car nous nous trouvons face à des réseaux internationaux de grande envergure et très bien organisés.

D’accord, mais dans second life, il n’existe aucun réseau organisé obligeant des femmes et des hommes à échanger de l’argent contre du sexe.

Certes on peux trouver quelques proxénètes et quelques femmes à même de tomber dans le panneau, mais nous avons le plus souvent en face de nous de jolies femmes qui on bien compris que pour gagner de l’argent rien de tel que le vice des hommes.

Second life ne permettant pas de contraindre un individu dans la vraie vie (quoique, je voudrais encore approfondir ce point), il ne peux y avoir de prostitution organisée comme dans la vraie vie.

Car en vrai, on trouve moult jeunes filles derrières des webcams au service de webmestre pas très regardant sur l’éthique.

Reste néanmoins le problème bien réel cette fois de l’abus des femmes dans second life. En effet…bien que ce soit l’avatar qui soit la victime de « viol » dans sl, l’humain qui se trouve derrière le clavier peut être réellement affecté par ce qui lui arrive.

J’ai rencontré une femme intelligente au possible et terriblement jolie qui à été « victime » de ce genre de pratique.

Un beau mâle dominant l’a approché au prétexte de lui trouver du travail et donc de l’argent. Après une séance de formation aux techniques de danse et d’habillage, il a abusé de cette femme et s’est sauvé comme un voleur.

Elle l’a retrouvé quelque temps après, pratiquant la même technique auprès d’une autre victime.

Vous trouvez ça drôle. Certes. Sauf que pour peu que vous soyez mal dans votre peau dans la vraie vie, cet affront virtuel laissera à une âme sensible une blessure réelle.

Il serait de bon ton que soit prise des mesures préventives car de plus en plus on rencontre des personnes de tout âge et de toute condition se faire « avoir » virtuellement et souffrir réellement.

Tout ceci n’est qu’un jeu, mais qui peux vite devenir un jeu dangereux.

Il serait bon, et je parle en francophone, que les représentant de la coopération française mette en place un lieu d’accueil et d’écoute pour les victimes.

Puisque l’on sait très bien que second life attire pas mal de gens mal dans leur peau autant proposer d’office une solution pour y remédier.

Second life n’en sera que grandit.